mardi 2 avril 2013
La fête de Pâques se poursuit par la narration de nombreuses manifestations de Jésus ressuscité.
Marie-Madeleine vient pleurer au tombeau la perte de son Seigneur. "On a enlevé le Seigneur mon Maître, et je ne sais pas où on l'a mis". Et ça recommence avec un autre homme qu'elle prend pour le gardien du lieu. Lorsque cette personne prononcera son nom elle reconnaîtra Jésus ressuscité. "Jésus lui dit alors : Marie ! Elle se tourne vers lui et lui dit : Rabbouni ! Ce qui veut dire : Maître, dans la langue des Juifs". Et Marie-Madeleine, à la suite de cette conversation est devenue annonciatrice de la résurrection : "J'ai vu le Seigneur, et voilà ce qu'il m'a dit."
Ce passage évangélique m'a toujours plu. Il y a cette douce complicité affectueuse entre Jésus et Marie-Madeleine… un peu comme des amoureux qui s'aiment par les yeux, qui se découvrent de loin par leurs regards. Il y a aussi la chaleur rapprochante du nom. Jésus me connaît par mon nom, il m'appelle, me nomme. Il faudrait que j'apprenne à lui répondre. Il y a encore le besoin de dire la joie qu'on a en trop-plein. Partager ce mystère de la résurrection du Seigneur, c'est changer l'orientation de nos "babines" en les laissant dessiner des sourires, des rires, de la joie.
(Lire le texte en Jn 20, 11-18 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 2 avril 2013)
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