vendredi 10 mai 2013
Le discours après la Cène est plein de péripéties. Ce matin, Jésus nous fait jouer aux contraires. "Vous serez dans la peine, mais votre peine se changera en joie" ; "La femme qui enfante est dans la peine parce que son heure est arrivée. Mais, quand l'enfant est né, elle ne se souvient plus de son angoisse, dans la joie qu'elle éprouve du fait qu'un être humain est né dans le monde" ; "Vous aussi, maintenant, vous êtes dans la peine, mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira".
En fait, Jésus nous prépare à son départ ; sa mission sur terre est terminée, il a choisi ses apôtres, il a accompli son travail de Messie, il a réalisé les Prophètes, il a ennobli la Loi, il a laissé son mémorial (Faites ceci en mémoire de moi), il a souffert sa passion et il est ressuscité. Désormais il retourne au Père d'où il enverra l'Esprit Saint pour continuer son œuvre avec nous.
Mais moi, dans ce jeu des contraires, où suis-je ? J'abandonne facilement face aux contradictions ; je relève la tête pour tenter de comprendre la Parole ; je me réfugie dans l'attente d'un jour meilleur ; je reprends le collier pour continuer de travailler avec le Seigneur ?
(Lire le texte en Jn 16, 20-23a ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 10 mai 2013)
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