mardi 9 juillet 2013
Allez essayer de mettre tout le monde au même rythme que vous ! Peine perdue… On trouve toujours une personne pour dire que c'est trop vite, que ce n'est pas la bonne cadence, que le ton est trop haut, que le cadre est trop bas, que le voyage manque d'étapes, que les repas sont trop riches, que les lits sont trop mous, etc.
La Fontaine l'a répété. Jésus a souffert de ces oppositions : "La foule fut dans l'admiration, et elle disait : Jamais rien de pareil ne s'est vu en Israël ! Mais les pharisiens disaient : C'est par le chef des démons qu'il expulse les démons." Alors que pouvons-nous espérer pour nous, dans notre vie ? Vivre dans l'accord total ? Ce qui compte c'est l'action suivante de Jésus : "Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité." Et ce doit être la nôtre. Baisser les bras, se recroqueviller sur soi, abandonner, désespérer, ce ne sont pas les mots d'espérance de l'Évangile.
Que durant ce jour, je puisse vivre les accords et les désaccords en me disant que mon Maître les as vécus, lui aussi. Que je continue ma mission, comme lui, sachant qu'elle est abondante et les ouvriers peu nombreux. "La moisson est abondante, et les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson".
(Lire le texte en Mt 9, 32-38 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 9 juillet 2013)
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