dimanche 14 juillet 2013
Non, on ne joue pas aux cartes et on ne se trouve pas au Casino. Il s'agit d'une attitude que nous entretenons trop souvent… on regarde un malheur, un accident, une situation embarrassante ET JE PASSE ! Comme si le bien était réservé à une classe sociale donnée.
Le Samaritain bénéficie de toute notre admiration car il a pris soin de cet homme qui : "(…) descendait de Jérusalem à Jéricho, [et il] tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l'avoir dépouillé, roué de coups, s'en allèrent en le laissant à moitié mort." Il n'a pas regardé à son rang social, ni à sa nationalité, ni si le Régime de Santé le lui permettait, ni… Il a aidé son frère dans le besoin. "Maître, que dois-je faire pour avoir part à la vie éternelle ?" Et ce Docteur de la Loi a bien répondu en citant la Loi, mais il pose une autre question qui marque bien que son cœur est loin de sa tête : "Et qui donc est mon prochain ?"
Voilà aussi, pour nous, la grande question ! On le connaît notre prochain, on dit l'aimer, vouloir l'aider, apporter notre tendresse mais on reste bloqué par des peurs légales, légalistes… notre société nous a mis tellement de barrières légales et judiciaires que même rendre service impose des craintes, des peurs, des appréhensions. On a tué notre liberté d'agir chrétiennement et humainement… ET JE PASSE !!! Je vois les problèmes, je les partage du bout des lèvres, j'apporte une aide bien mince et de loin… ET JE PASSE.
Que je vive aujourd'hui en essayant d'aller au-delà de mes peurs d'aider…
(Lire Lc 10, 25-37 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 15e dimanche ordinaire C, 14 juillet 2013)
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