mardi 13 août 2013
On n'a pas fini de parler de la prédilection de Jésus pour tout ce qui est oublié, méprisé, rejeté ou abandonné à cause de son apparente nullité. Jésus a fait un choix de tout ce qui est petit pour confondre les grands, les sages, les habiles. Est-ce là un enseignement pour nous ?
Notre vie est organisée, trop souvent, en fonction du monde adulte… si bien qu'on a inventé des produits, des ajouts pour des formes plus enfantines. Ne pensons qu'aux sièges ajoutés pour les enfants dans les salles de restaurant. On demande à papa et maman de faire du sport, on a inventé des bicyclettes au faux mouvement, accrochée au vélo du parent… Cherchez, vous trouverez plein d'autres objets.
Jésus n'a pas instauré une religion d'adulte et une religion d'enfant. Il continue, encore aujourd'hui, à proposer une religion du petit : "(…) si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n'entrerez point dans le Royaume des cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, c'est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux. Et celui qui accueillera un enfant comme celui-ci en mon nom, c'est moi qu'il accueille." En fait ce sont des attitudes à modifier dans notre vie : changer, se faire petit, accueillir le petit. On ne parle pas de taille, de grandeur, encore moins de réincarnation… c'est dans notre tête que ça se trouve ! Rester humble, rester soi-même, être simple, vivre dans la joie, sourire, ouvrir les bras, ouvrir son cœur, aimer sans barrières… Voilà comment doit vivre le chrétien, la chrétienne d'aujourd'hui.
(Lire le texte en Mt 18, 1-5.10.12-14 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 13 août 2013)
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