jeudi 29 août 2013
La présence de Jean le Baptiste en terre de Judée n'était pas sans déranger plus d'un. Sa prédication, sur les bords du Jourdain, engageait la population, de toutes les catégories sociales, à des conversions, à des changements de conduite. Même Hérode, le grand tétrarque a été visé par les paroles de Jean. Hérode se voyait reprocher d'avoir une épouse hors mariage… "Hérode avait peur de Jean : il savait que c'était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il l'avait entendu, il était très embarrassé, et pourtant, il aimait l'entendre".
Lors d'une fête anniversaire, en plus de la bonne chère et des vins, "La fille d'Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : Demande-moi tout ce que tu veux, je te le donnerai". Simple parole ? Non. "Et il lui fit ce serment : Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c'est la moitié de mon royaume". On connaît la suite. Jean Baptiste a été décapité.
Si le dicton dit que les "paroles s'envolent et que les écrits restent", certaines paroles, prononcées sous serment, ou dites d'un tel ton, ou encore prononcées dans telle circonstance ne peuvent s'oublier ou être oubliées des gens présents ou des personnes visées. Nos paroles nous suivent bien plus que nous ne le pensons !!! Que dire alors de nos engagements à servir Jésus ? Ils sont aussi des engagements face à Dieu et face aux personnes qui nous entourent.
Que cette fête de Jean le Baptiste soit une occasion d'écouter chacune de nos paroles aujourd'hui… on parle beaucoup, on s'engage beaucoup, mais est-ce en toute vérité ? En toute fidélité ?
(Lire le texte en Mc 6, 17-29 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 29 août 2013)
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