jeudi 19 septembre 2013
Une invitation à un repas, c'est toujours un peu difficile à refuser à moins d'occupations très, très importantes. Le repas c'est un signe d'amitié, une occasion d'échanges, un moment de partage, un instant de repos dans la journée. Mais dans cet évangile, le repas tourne au cauchemar pour ce pharisien, Simon. Une femme pécheresse s'invite aussi et rejoint le convive Jésus pour baigner ses pieds de parfum. Des rites oubliés par les serviteurs de Simon ? Est-ce une omission volontaire ? Devant les commérages sous-entendus, Jésus propose une devinette.
"Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d'argent, l'autre cinquante. Comme ni l'un ni l'autre ne pouvait rembourser, il remit à tous deux leur dette. LEQUEL DES DEUX l'aimera davantage ?"
ChacunE de nous répondra comme Simon.
ChacunE de nous entendra la suite du discours : "Je te le dis : si ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, c'est à cause de son grand amour."
Une bonne occasion de regarder notre vie et nos jugements hâtifs, nos suppositions peu charitables, nos commérages de médisance, parfois même nos calomnies. Dans notre cœur germent souvent et l'amour et la haine, et le pardon et la vengeance, et le goût de servir et la tentation d'asservir… LEQUEL DES DEUX ai-je l'intention de développer ? LEQUEL DES DEUX est-ce que je développe pour le pardon de mes péchés ?
(Lire le texte dans Lc 7, 36-50 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe,19 sept. 2013)
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