jeudi 21 novembre 2013
Imaginez la Vierge Marie qui est présentée au Temple, comme on le faisait il y a bien longtemps dans la religion de ce temps. Évidemment que les Évangiles n'en citent pas un mot car c'est avant la venue de Jésus. C'est la fête du jour, alors je vous en parle.
Ce sont les mots contenus dans le petit bout de phrase, en titre, que je veux prier avec nous.
"Si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui peut te donner la paix". Bien oui, on cherche souvent vainement le chemin de la paix quand on est bouleversé par des situations pénibles ou frustrantes. Un mot, un geste, une attitude peuvent troubler notre vie quotidienne et même nos nuits. On s'en fait pour rien, diront les plus oublieux, les plus oublieuses ; d'autres diront que cela les poursuit tout le temps ; les plus sensibles, ceux et celles qui ont l'habitude de se mettre dans la peau de l'autre, chercheront à solutionner patiemment le problème pour tisser à nouveau la toile de la paix.
Et cela se produit aussi dans notre quête de Dieu ; on l'oublie, on camoufle ce désir, on l'enterre sous des piles de choses à faire, on invente des prétextes, on vire de bord, on vit en aveugle… mais notre cœur ne trouvera la paix qu'en le trouvant, Lui. Sinon, le désordre nous atteindra "parce que tu n'as pas reconnu le moment où Dieu te visitait".
(Lire le texte en Lc 19, 41-44 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 21 novembre 2013)
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