mercredi 15 janvier 2014
On a parfois joué ce tour à des amiEs, de vieilles connaissances qu'on n'avait pas vues depuis longtemps ; on les appelle et on essaie de se faire identifier par des suggestions.
Samuel, le fils d'Anne, est enfin né et il a été réservé pour le service du Temple. La nuit, il entend son nom ; il court voir son maître qui lui demande de retourner se coucher… à la troisième fois, Éli comprend "que c'était le Seigneur qui appelait l'enfant, et il lui dit : Retourne te coucher, et si l'on t'appelle, tu diras : Parle, Seigneur, ton serviteur écoute".
La frénésie des cellulaires (intelligents ou non) emplit notre environnement de sonneries diverses, parfois originales. Comment percevoir laquelle vient de Dieu ? Comme Samuel, on devrait savoir répondre "Parle, ton serviteur écoute". Mais tout ce bruit qui m'entoure, tout ce bruit qui vibre en moi-même, tout ce bruit !!! Je n'ai plus de place pour entendre la Parole de Dieu.
Alors, aujourd'hui, je tente de me créer un espace de silence (10-15 secondes)… Un grand succès déjà… afin de tendre mes oreilles à la voix du Maître. Quand je dirai "QUI APPELLE ?", la grande paix me fera connaître Jésus, son Père et l'Esprit. On ne dira pas de moi, "Tout Israël, depuis Dane jusqu'à Bershéba, reconnut que Samuel était vraiment un prophète du Seigneur", mais je saurai que j'ai enfin trouvé le bon fournisseur de fréquences.
(Lire le texte en 1 S 3, 1-10.19-21; 4, 1a ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 15 janvier 2014)
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