dimanche 19 janvier 2104
Devenir serviteur de quelqu'un c'est bien peu dans notre logique du grandir, du bien paraître, de l'affirmation de soi, de la promotion. Pourtant c'est la logique de l'Évangile… (Celui qui veut devenir le plus grand parmi vous sera votre serviteur... Lors de la dernière Cène, Jésus dira à ses disciples, ce que je viens de faire faites-le les uns pour les autres…) Cela remonte à Isaïe qui nous a présenté le Serviteur messianique. "Parole du Serviteur de Dieu. Le Seigneur m'a dit : Tu es mon serviteur, Israël, en toi je me glorifierai". Et nous continuons, avec Jésus, à servir le Père ; nous sommes, comme Jésus, "Celui en qui j'ai mis tout mon amour", celui que Jean Baptiste appellera l'Agneau de Dieu, envoyé pour enlever le péché du monde. On n'a pas grand-chose à dire sinon de nous mettre au travail car, dira le Seigneur Dieu : "je vais faire de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu'aux extrémités de la terre." En suis-je capable ? Oui car "j'ai du prix aux yeux du Seigneur, c'est mon Dieu qui est ma force".
Voilà ce que je dois répéter en ce jour, comme un mantra pour faire grandir mon audace apostolique, ma condition de serviteur choisi, élu, préféré : "c'est mon Dieu qui est ma force."
(Lire le texte en Is 49, 3.5-6 ou les textes du 2e dimanche du T.O, année A, en allant à http://www.aelf.org/office-messe)
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