vendredi 24 janvier 2014
Saül l'a échappé belle ! Alors qu'il était à des actes d'hygiène David coupe un pan de son manteau ; dès que Saül sort de la grotte il l'appelle : "Mon seigneur le roi !" Saül regarda derrière lui. David s'inclina jusqu'à terre et se prosterna, puis il lui cria : Pourquoi écoutes-tu les gens qui te disent : 'David te veut du mal' ?" S'en suit un long discours de David pour Saül : "Puisque j'ai pu le couper, et que pourtant je ne t'ai pas tué, reconnais qu'il n'y a en moi ni méchanceté ni révolte. Je n'ai pas commis de crime contre toi, alors que toi, tu dresses des pièges pour m'enlever la vie."
Saül reconnaît son erreur de vouloir se débarrasser de David : "C'est toi qui es juste, et pas moi : car toi, tu m'as fait du bien, et moi, je t'ai fait du mal. Aujourd'hui tu as montré toute ta bonté envers moi : le Seigneur m'avait livré entre tes mains, et tu ne m'as pas tué ! Quand un homme surprend son ennemi, va-t-il le laisser partir tranquillement ? Que le Seigneur te récompense pour le bien que tu m'as fait aujourd'hui. Je sais maintenant que tu régneras certainement, et que tu auras bien en main la royauté d'Israël."
Une scène touchante qui me rappelle, À LA LIMITE, certaines des situations de ma vie personnelle. Je suis en concurrence, parfois j'aimerais aller un peu plus loin et faire "valser" les adversaires, les compagnons de course… mais ce sont des valeurs humaines, de loyauté, d'amitié, de fair-play, de charité chrétienne qui prennent le dessus et je reconnais qu'ils ont aussi le droit de courir !
Seigneur, accompagne-moi !
(Lire le texte en 1 S 24, 3-21 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 24 janvier 2014)
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