lundi 3 février 2014
Des chicanes de famille, ça existe depuis Adam et Ève ; des conflits entre frères et sœurs, entre parents et enfants, cela fait partie de notre vie. Parfois, malheureusement, cela conduit à la mort !
David vit cela avec Absalon : "Vite, fuyons ! Autrement nous n'échapperons pas à Absalon." Plus tard David fait un pèlerinage de pénitence au mont des Oliviers et encore là, il est pris à parti : "Comme David atteignait Bakhourim, il en sortit un homme du même clan que la famille de Saül. Il s'appelait Shiméi, fils de Guéra, et il s'avançait en proférant des malédictions. Il lançait des pierres à David." C'ÉTAIT PROMIS !
Dans cette confrontation, David sent bien que cela vient de Dieu : "Même le fils qui est de mon sang s'attaque à ma vie : à plus forte raison ce descendant de Benjamin ! Laissez-le maudire, si le Seigneur le lui a ordonné. Peut-être que le Seigneur considérera ma misère et me rendra le bonheur au lieu de sa malédiction d'aujourd'hui."
Ma vie comporte aussi des moments de noirceur, des jours colorés de gris foncé, des actions qui deviennent des conflits, des propos qui se tournent contre moi. Est-ce fatalité ? Est-ce mauvais sort ? Serait-ce, au contraire, une attention miséricordieuse de Dieu ? ChacunE peut analyser sa vie et tenter de retrouver cette main amoureuse, pleine d'affection qui nous conduit vers le bonheur. C'ÉTAIT PROMIS !
(Lire le texte en 2 S 15, 13-14.30; 16, 5-13a ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 3 février 2014)
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