UN PÈRE, C'EST UN PÈRE

mardi 4 février 2014

On est tous étonnés de voir la force des mères lors du décès d'un des enfants… et les pères eux ? Un peu par tradition sociale ils gardent leur chagrin bien caché, ils le vivent en secret… Pourtant !

David a été longtemps pourchassé par son fils Absalon. Ce dernier meurt tragiquement, accroché par sa tignasse et transpercé par les javelots. On vient l'annoncer au roi, sachant que ce sera enfin une libération pour lui. La surprise, c'est ce sentiment paternel, ce lien de filiation qui revit plus fort que la haine, que les combats: "Alors le roi fut bouleversé, il monta dans la salle au-dessus de la porte, et il se mit à pleurer. Tout en marchant, il disait : Mon fils Absalon ! mon fils ! mon fils Absalon ! Pourquoi ne suis-je pas mort à ta place ? Absalon, mon fils ! mon fils !" Ses plus proches soldats, le peuple même se seraient attendus à des paroles bien différentes mais UN PÈRE, C'EST UN PÈRE ! UN PAPA, C'EST UN PAPA. "La victoire, ce jour-là, se changea en deuil pour tout le peuple, car il apprit ce jour-là que le roi était dans l'affliction à cause de son fils".

Imaginons Dieu, notre Père ! C'est ainsi que nous le nommons, formés par Jésus, dans la prière du Notre Père. Nous nous conduisons, un peu comme Absalon, en cherchant à tuer cette voix du Père, cette conscience paternelle ; quand la mort spirituelle nous envahit, notre Père nous pleure, il veut notre salut, il veut notre sanctification… Aujourd'hui, je redis lentement le NOTRE PÈRE.

(Lire le texte en 2S 18, 9-10.14b.24-25a.30-32; 19, 1-4 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 4 février 2014)





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