vendredi 21 février 2014
"Ainsi donc, celui qui n'agit pas, sa foi est bel et bien morte". Saint Jacques n'y va pas de main morte, il parle direct et tente de faire bouger notre inertie.
Bien peu d'entre nous disent qu'ils n'ont pas la foi, bien peu se disent athées ou même non-croyants… on se dit plutôt non-pratiquants, c'est-à-dire qu'on trouve le chemin de notre église pour les grands moments de notre vie ou de celle des enfants.
La foi qui n'agit pas est morte, comme la peau morte qui se colle à notre corps durant l'hiver. Saint Jacques donne des exemples qui valent toujours aujourd'hui : se détourner de son frère dans le besoin, ne pas reconnaître son semblable dans la misère; on pourrait ajouter, sacrifier les intérêts de Dieu à ceux de ma personne, oublier que les autres sont là sur ma route, fermer les yeux sur le mal fait à mon semblable…, etc.
Ce ne sont pas seulement les prières qui nous sauvent ce sont les gestes concrets d'amour, de sollicitude, de tendresse, d'amitié qui font grandir notre relation avec Dieu. Saint Jacques le répète à la fin du texte : "Vous le constatez : l'homme devient juste à cause de ses actes, et pas seulement par sa foi. En effet, comme le corps qui ne respire plus est mort, la foi qui n'agit pas est morte."
Aujourd'hui, j'allonge les bras de ma foi.
(Lire le texte en Jc 2, 14-24.26 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 21 février 2014)
image tirée de http://ayezfoi.free.fr/la_foi_en_dieu/la_foi_morte.htm ; allez lire le texte.
fin article - 2034 affichages depuis le 21 Feb 2014