LES BALAYURES DU MONDE

samedi 6 septembre 2014

Ce texte de Paul convient à ce samedi pluvieux ; il est plutôt rebutant pour nous qui sommes habitués aux gloires, aux honneurs, aux félicitations, aux remerciements. Je ne sais pas ce qui allait de travers chez l'apôtre Paul ce jour-là… ses biorythmes devaient être très négatifs.

Ce que nous pouvons retenir de ce passage, ce serait de toujours rester à sa place, de ne pas se croire plus fin que l'autre, de relire l'Écriture et de vivre ce que Jésus nous a dit : Le disciple n'est pas au-dessus du Maître. Relisons ce court extrait : "Nous passons pour des fous à cause du Christ, et vous, pour des gens sensés dans le Christ ; nous sommes faibles, et vous êtes forts ; vous êtes à l'honneur, et nous, dans le mépris. Maintenant encore, nous avons faim, nous avons soif, nous n'avons pas de vêtements, nous sommes maltraités, nous n'avons pas de domicile, nous peinons dur à travailler de nos mains. Les gens nous insultent, nous les bénissons. Ils nous persécutent, nous supportons." Est-ce là notre portrait ?

Doux reproche de Paul : "Je ne vous écris pas cela pour vous faire honte, mais pour vous reprendre comme mes enfants bien-aimés. (…) c'est moi qui, par l'annonce de l'Évangile, vous ai fait naître à la vie du Christ Jésus.

(Lire le texte en 1 Co 4, 9-15 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 6 septembre 2014)



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