jeudi 25 septembre 2014
Ce début du livre de l'Ecclésiaste (autrefois Qohélet) nous surprend un peu. Est-ce une vision défaitiste du monde du type "À quoi ça sert si tout se passe ainsi" ? Est-ce, d'un autre point de vue, une analyse de la réalité pour nous aider à bien ordonner nos activités quotidiennes ? Ou encore, est-ce une manière de nous dire, ce que Paul a souvent répété dans ses lettres (Épîtres)…"travaillez pour les choses d'en-haut" ? Et si c'était une manière de nous préparer au message de Jésus… "Le Royaume des cieux…" ?
Une lecture rapide nous déconcerte et cela est vrai, surtout pour les personnes à énergie positive : "Le soleil se lève, le soleil se couche ; il se hâte de retourner à sa place, et de nouveau il se lèvera. Le vent part vers le midi, il tourne vers le nord ; il tourne et il tourne, et il recommence à tournoyer. Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n'est pas remplie…" Sagesse humaine, observations scientifiques, gros bon sens, jugement droit !!! "Y a-t-il une seule chose dont on dise : « Voilà enfin du nouveau ! » — Non, cela existait déjà dans les siècles passés". Oups ! Là, on commence à discuter de nos progrès en technologie, en science médicale, en génie, en savoir-faire.
Cette méditation de ce passage devrait me permettre de remettre de l'ordre dans mes priorités. C'est obligatoire que je mette de l'essence dans ma voiture ; c'est nécessaire que je trouve de quoi manger à la maison ; c'est fort utile que je me lave, que je sois propre, etc. Mais tout cela passera, seul Dieu restera.
(Lire le texte en Qo 1, 2-11 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 25 septembre 2014)
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