samedi 4 octobre 2014
Non, je ne suis pas tombé sur la tête. J'ai bien lu, dans le livre de Job, cette longévité de vie. Faut-il une condition pour arriver jusque là ? Oui ! il y en a une : "Je sais que tu es [le] tout-puissant."
Toute personne qui reconnaît Dieu comme sa Providence, son Créateur recevra une vie sans pareille. "Le Seigneur bénit les dernières années de Job plus encore que les premières. Job posséda quatorze mille moutons et six mille chameaux, mille paires de bœufs et mille ânesses. Il eut encore sept fils et trois filles". Voilà la bénédiction, une prospérité digne d'un roi. "Après cela, Job vécut encore cent quarante ans, et il vit les descendants de ses fils jusqu'à la quatrième génération. Job mourut très âgé, rassasié de jours".
Donc le chiffre de 140 n'est en fait qu'un début… car on dit : "Après cela…"
La condition à respecter semble simple mais… quand je regarde ma vie, mes actions, mes réalisations, même mes réflexions je suis porté à tourner la gloire vers moi alors que je devrais apprendre à dire merci, à louer Dieu qui réalise par moi de si grandes choses.
Je prends du temps en ce jour pour redire cette belle prière de Job: "'Quel est celui qui, sans rien y connaître, défigure la Providence ? 'J'ai fait, dans mon ignorance, des discours sur des merveilles qui me dépassent et dont je ne sais rien. Je ne te connaissais que par ouï-dire, mais maintenant mes yeux t'ont vu. C'est pourquoi je me rétracte, je me repens sur la poussière et sur la cendre."
(Lire le texte en Jb 42, 1-3.5-6,12-17 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 4 octobre 2014)
C'est aussi la fête de Saint François d'Assise… je prie pour le Pape qui porte ce nom et je prends soin de la création.
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