UNE MARQUE DE FABRIQUE

lundi 24 novembre 2014

À la naissance d'un enfant, chacunE cherche à retrouver dans la courbe du nez, la ligne des sourcils, le menton avec la fossette, un ou des signes d'appartenance familiale. Ce serait bien gênant si on n'y arrivait pas ! Dans le commerce, les compagnies affichent ouvertement leur "marque de commerce" ; les "designers" apposent le nom griffé sur le vêtement.
C'est normal de posséder des racines.

Les éluEs, dont nous sommes, ont aussi un signe, celui de l'Agneau : "les cent quarante-quatre mille qui portent, inscrits sur leur front, le nom de l'Agneau et celui de son Père." Et Jean de repartir dans ces envolées descriptives de grandes fêtes, de grands rituels : "Et j'ai entendu une voix venant du ciel comme la voix des océans ou celle d'un grand coup de tonnerre ; mais cette voix que j'entendais était aussi comme celle des musiciens qui chantent en jouant de la cithare. Ils chantaient un chant nouveau devant le Trône, et devant les quatre Vivants et les Anciens." Nous sommes là, avec eux, je suis présentE dans cette liturgie, j'accompagne l'Agneau : "les rachetés de la terre […] ils ont été rachetés du milieu des hommes pour être offerts les premiers à Dieu et à l'Agneau." Mais quelle est donc cette MARQUE DE FABRIQUE qui me permet de faire partie du groupe : "Ils n'ont jamais proféré de mensonge ; ils sont irréprochables."

Je prie pour moi, pour toi, pour nous qui sommes marquéEs du nom de l'Agneau, afin d'être irréprochables.

(Lire le texte en Ap 14, 1-3.4-5 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 24 novembre 2014)



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