dimanche 9 août 2015
Le pauvre, il en a assez ! Élie est découragé et il dit à son Seigneur : "Maintenant, Seigneur, c’en est trop ! Reprends ma vie." Peut-on aller plus bas ? Dieu l'aime encore et toujours ; durant son sommeil, quelqu'un (un ange) a mis près d'Élie du pain et de l'eau et il lui demande de manger afin de continuer sa mission : "fortifié par cette nourriture, il marcha quarante jours et quarante nuits jusqu’à l’Horeb, la montagne de Dieu." Jésus nous parle (c'est la 3e semaine du Discours du pain de Vie) de cette nourriture qu'il donne, c'est lui-même, il apporte la vie éternelle. "Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement".
La dernière lettre du pape François traite de l'écologie, de l'environnement, des famines, des cultures. Des individus, des compagnies profitent et exploitent des situations angoissantes, parfois même elles les créent, pour engranger d'autres profits.
Dans ma prière, aujourd'hui, je regarde tout ce qui me fait dire : "VRAIMENT C'EST TROP". Je me tourne vers ce Dieu qui vient me nourrir, m'apporter une galette de générosité, de tendresse, de pardon (cf. 2e lecture en Ep 4,40 - 5,2). Je vais manger ce pain de Vie, je rassasie ma faim d'immortalité : "le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas."
(Lire les textes en 1 R 19, 4-8 ; évangile en Jn 6, 41-51 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 19e dimanche T.O., année B, 9 août 2015)
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