lundi 28 février 2011
Enfant, on ne parle pas de sa jeunesse, on la vit ; adolescent, on en parle mais à cause des prouesses de toutes sortes qui forgent le jeune adulte ; adulte, on revient un peu sur cette portion de vie car la famille, le boulot nous occupent ; à l'âge de la retraite, la jeunesse est un moment qui fait rêver et sourire. Pour Dieu, la jeunesse c'est important.
Le jeune homme de l'évangile du jour "répondit : « Maître, j'ai observé tous ces commandements depuis ma jeunesse. »" Et c'est ce que Ben Sirac demande aussi, de se tourner vers le Seigneur… dans la prière. "Convertis-toi au Seigneur, et renonce à tes péchés ; mets-toi devant lui pour prier, et diminue tes occasions de chute. (…) La louange est enlevée au mort, puisqu'il n'existe plus ; c'est le vivant, le bien-portant, qui célébrera le Seigneur." Depuis ma jeunesse… il faut que je prie, que je me tourne vers le Seigneur, que je lui parle… car je suis alors bien-portant !
Seigneur, dans toutes mes occupations quotidiennes, j'ai des problèmes à tailler une fenêtre pour parler avec toi, fais que je te prie par le sourire des amants, les yeux caressants de cette mère pour son enfant, la main protectrice qui guide le vieillard, le plaisir des gens en relâche.
Seigneur, je veux que ma prière soit inspirée par ce que je vois dans la rue, à mon travail, dans ma famille, chez mes amiEs.
Seigneur, quand tu me parleras de ma jeunesse, je veux te dire que je t'ai cherché "depuis ma jeunesse".
Seigneur, je veux aller plus loin, comme tu le demandes au jeune homme, marcher vers cette "seule chose qui [me] manque".
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