VITE, PARTEZ !

lundi 1er février 2016

David, le roi David, doit fuir son fils Absalon. Il le savait car son péché pardonné avait comme conséquence cette lutte dans sa propre maison. "VITE, PARTEZ ! Sans quoi …"

Le roi est donc parti : "il montait en pleurant, la tête voilée ; il marchait pieds nus. Tous ceux qui l’accompagnaient avaient la tête voilée ; et ils montaient en pleurant." Même des gens du peuple alentour sont au courant de son péché et "Shiméï, fils de Guéra. (…) proférait des malédictions. Il lançait des pierres à David et à tous les serviteurs du roi" ; certains veulent poursuivre cet importun mais David ne veut pas : "S’il maudit, c’est peut-être parce que le Seigneur lui a ordonné de maudire David. Alors, qui donc pourrait le lui reprocher ?" Et David se résignera à sa peine : "Peut-être que le Seigneur considérera ma misère et me rendra le bonheur au lieu de sa malédiction d’aujourd’hui."

Prier sur la guerre, sur l'inimitié familiale ? Ce que je retiens, c'est que David reconnaît là des suites de sa faute, lui l'aimé de Dieu, le choisi pour devenir Roi, le consacré par l'onction ; il a manqué à ses obligations, mais il s'est repenti, il a confessé sa faute. J'ai quasiment le goût de nous dire de suivre les conseils de David, commençons à nous repentir, à nous convertir : "VITE, PARTEZ !"

(Lire le texte en 2 S 15, 13-14.30 ; 16, 5-13 ou aller à http://aelf.org/office-messe, 1er février 2016)





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