VIENS À MON SECOURS

jeudi 18 février 2016

Les prêtres, les consacré-e-s, des laïcs même commencent les Offices de la Prière du Temps Présent par cette invocation : "Dieu, viens à mon aide." Elle ressemble étrangement à celle d'Esther, la grande reine qui aura à affronter le roi.

Esther disait : "Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, tu es béni. VIENS À MON SECOURS car je suis seule, et je n’ai pas d’autre défenseur que toi, Seigneur. Car je vais jouer avec le danger." Esther se connaît bien, elle sait sa fragilité, sa pusillanimité et elle connaît aussi, de réputation, celui qu'elle doit aller enjôler : "Maintenant, VIENS ME SECOURIR car je suis orpheline, et mets sur mes lèvres un langage harmonieux quand je serai en présence de ce lion ; fais que je trouve grâce devant lui, et change son cœur."

C'est cette attitude de prière qui sera la mienne aujourd'hui : j'ai besoin de Dieu, non pas comme d'un ustensile pour le repas ou de mon ordinateur pour écrire ce texte. Dieu est là, plus profondément que je le pense ; Dieu est là, dans l'essence même de mon être… on le voit aussi chez Esther quand elle rappelle les Pères de la foi (Abraham, Isaac, Jacob) ; Dieu est là parce que je reconnais qu'il est Dieu et que moi, je suis créature. Mon carême de MISÉRICORDE, c'est de lui dire souvent aujourd'hui : "VIENS À MON SECOURS", mon Dieu.

(Lire le texte en Est 14, 1.3-5.12-14 ou aller à http://aelf.org/office-messe, 18 février 2016)



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