UNE PROMESSE FERME

samedi 19 mars 2016

L'Église fait mémoire aujourd'hui de saint Joseph, l'époux de Marie. Pour les Montréalais-e-s, ça rappelle l'Oratoire Saint-Joseph, le saint Frère André ; pour les fidèles, saint Joseph est un des patrons du Canada ; pour beaucoup, c'est une bien drôle d'histoire que celle de cet homme, de ce saint.

Évidemment que c'est la foi en Dieu, la connaissance de l'Écriture qui fait toute la différence. Joseph, un habile charpentier, reconnu à Nazareth et aux alentours, aimait Marie ; ils avaient résolu de se marier mais la voilà enceinte ! Comme ça ! Joseph ne veut pas lui nuire en la dénonçant. Dans un songe, la venue d'un ange lui dira de continuer son rôle de père…inconnu. Il le fera tant et si bien qu'on ne parle presque plus de lui durant la vie de Jésus. Cependant, Joseph est dans la ligne de ces hommes qui continuent la PROMESSE FERME des Patriarches : la foi en Dieu. "C’est bien ce qui est écrit : J’ai fait de toi le père d’un grand nombre de nations. Il est notre père devant Dieu en qui il a cru, Dieu qui donne la vie aux morts et qui appelle à l’existence ce qui n’existe pas". Voilà ce qu'enseigne Paul aux Romains : "Espérant contre toute espérance, il a cru."

En ce jour de fête, je prie saint Joseph pour qu'il augmente ma foi ; je dis, j'écris que Dieu me conduit mais j'oublie parfois de lui laisser le volant et l'accélérateur. Mes mots, mes pensées, mes gestes devraient ressembler à la vie de Joseph…"Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit".

(Lire la 2e lecture en Rm 4, 13.16-18.22, l'évangile en Lc 2, 41-51 ou aller à http://aelf.org/office-messe, 19 mars 2016)



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