lundi 11 avril 2016
On en a des discussions de toutes sortes : habillement en ce printemps neigeux et pluvieux, les équipes de sports, les spectacles, les décorations, l'automobile, les idées politiques, les menus, les événements, etc. On a la "parlure" facile au Québec et on aime ça "jaser pour jaser". Étienne, le nouveau diacre, est aux prises avec les Chefs religieux car il parle de Jésus.
"Intervinrent alors certaines gens de la synagogue dite des Affranchis ainsi que des Cyrénéens et des Alexandrins, et aussi des gens originaires de Cilicie et de la province d’Asie. Ils se mirent à DISCUTER AVEC Étienne". Et on continue, dans le texte, en disant : "mais sans pouvoir résister à la sagesse et à l’Esprit qui le faisaient parler."
Quand on parle avec l'Esprit de Dieu, quand on annonce sa parole, quand notre langue ne dit que les bons mots de Jésus, qui peut résister ? Étienne a portant devant lui des cœurs fermés, des esprits "bouchés" qui s'en tiennent aux mots et à leur sens premier : "Nous l’avons entendu affirmer que ce Jésus, le Nazaréen, détruirait le Lieu saint et changerait les coutumes que Moïse nous a transmises."
Je prie pour ceux et celles avec qui je discute de Jésus, de la Miséricorde du Père, des écrits de François, notre pape… Et moi aussi j'ouvre mon esprit pour accueillir la pensée de l'autre… Comme Étienne peut-être que nos témoins verront que notre "visage était comme celui d’un ange" ?
(Lire le texte en Ac 6, 8-15 ou aller à http://aelf.org/office-messe, 11 avril 2016)
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