lundi 28 mars 2011
Le chauvinisme, le nationalisme exagéré ne sont pas des vertus. Il faut savoir reconnaître le talent, les qualités, les bienfaits accordés aux uns et aux autres peu importent leur nationalité, leur couleur de peau, leurs antécédents familiaux. La Parole de Dieu, aujourd'hui, veut nous faire traverser ces frontières si elles existent encore dans nos vies. Naaman, général de l'armée de Syrie est malade de la lèpre. On l'envoie en Israël et le prophète lui demande de se laver 7 fois dans le Jourdain. Sa réaction ? "Est-ce que les fleuves de Damas, l'Abana et le Parpar, ne valent pas mieux que toutes les eaux d'Israël ? Si je m'y baignais, est-ce que je ne serais pas purifié ?" Et Jésus rappelle cela : "Dans la synagogue de Nazareth, Jésus déclarait : « Amen, je vous le dis : aucun prophète n'est bien accueilli dans son pays.»" Et il cite la guérison de Naaman et la bonne fortune de la veuve de Sarepta en Sidon. Notre cœur ne doit pas se limiter à nos seulEs amiEs, connaissances, voisinEs. Le bien est pour tous/toutes et peut venir de toutes les sources possibles. Il faut voir plus large que nos frontières personnelles. (Lire les textes : 2 R 5, 1-15 ; Lc 4, 24-30 ; http://www.aelf.org/office-messe, 28 mars)
JE PRIE
Seigneur, je veux me faire guérir par toi, ouvre mon cœur à tes médications.
Seigneur, si je me ferme sur mes limites territoriales, apprends-moi à reconnaître le bien d'où qu'il vienne.
Seigneur, Naaman avait peur du ridicule en faisant de petites choses, enseigne-moi l'humilité des choses simples.
Seigneur, fais-moi reconnaître la vérité dans les actes des autres, laisse-moi tirer un enseignement de leurs vies personnelles différentes de la mienne, donne-moi d'accueillir leurs engagements vers les petits, les mal-aimés même s'ils ne sont pas de ma foi, de ma religion, de mon pays, de ma nationalité.
Seigneur, viens me guérir de ma lèpre, viens me laver de mon péché, purifie-moi.
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