mardi 29 mars 2011
Trop c'est trop ; ça dépasse les bornes ; va-t-il finir de… ; non, mais !!! Voilà des petits bouts de phrases que nous entendons ou employons et qui marquent notre impatience. Celle-ci s'exprime parfois violemment par des gestes, plus simplement par des paroles, parfois par des coups. Les lectures de ce jour nous rappellent l'indulgence qui regroupe une forme de mansuétude, d'amabilité, d'affabilité, de cordialité, de douceur, de bonté.
Les deux débiteurs présents dans l'évangile, ayant des dettes allant de 10 000 talents à 100 pièces d'argent, nous offrent deux attitudes différentes : la remise de dette et l'emprisonnement. Savons-nous mesurer nos pardons, notre impatience, notre colère ? La lecture du prophète Daniel est une prière pour demander le pardon de Dieu et le remercier de ce pardon par une vie à la suite de Dieu miséricorde, de Dieu indulgent, de Dieu créateur de merveilles. (Mt 18, 21-35 ; Dn 3, 25.34-43 ; http://www.aelf.org/office-messe, 29 mars)
JE PRIE
Seigneur, ces gestes d'indulgence, d'amabilité, d'affabilité s'effacent vite de mes habitudes, apprends-moi à les retrouver pour t'imiter.
Seigneur, devant la somme de mes erreurs, donne-moi de goûter à ta bienveillance, à ta pitié pour repartir avec ma dette remise.
Seigneur, si une personne m'a offenséE, fais que j'apprenne à mesurer l'offense. Souvent, je suis celui/celle qui la fait plus importante qu'elle ne l'est. Donne-moi la juste mesure pour oublier, remettre.
Seigneur, en ce temps de carême, face à ma vie qui s'éloigne de toi, de ton amour, de mes frères et sœurs, je te redis la prière de ton peuple : "maintenant, de tout notre cœur nous te suivons, nous te craignons et nous recherchons ton visage." (lecture de ce jour en Daniel)
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