mardi 5 avril 2011
Le thème de l'eau, de la source, revient souvent dans les lectures du Carême. Pourquoi ? Parce que ce temps liturgique était et est, encore aujourd'hui, celui de la préparation des catéchumènes au Baptême. Pour la plupart d'entre nous, ce sacrement administré alors que nous étions des bébés, ne nous rappelle presque plus rien. L'eau baptismale est celle qui engage le chrétien/la chrétienne dans un passage, celui de la mer, comme les Hébreux qui ont quitté l'Égypte pour la terre promise, Canaan. Se faire baptiser, être déjà baptiséE, c'est se mouiller, c'est s'engager à la suite de Jésus, c'est un passage du péché vers la Vie. Une belle image est celle livrée par le prophète Ézékiel que nous lisons aujourd'hui (Ez 47, 1-9. 12) Un engagement qui se fait de plus en plus vrai : l'homme a de l'eau aux chevilles, aux genoux, aux reins et enfin il ne peut plus rien car le torrent est trop violent, il revient sur la rive. (Lire aussi Jn 5, 1-16 (paralytique de Bezatha) dans http://www.aelf.org/office-messe, 5 avril)
JE PRIE
Seigneur, j'ai peur de me mouiller car je sais bien que mes vêtements seront à faire sécher ensuite, que mes habitudes seront à changer, apporte-moi la confiance en toi pour faire les premiers pas.
Seigneur, cette eau qui monte peu à peu, dérange mon pas aventureux, donne-moi la main pour me faire marcher avec toi vers ton pardon, ta miséricorde.
Seigneur, quand il me faudra entrer dans l'eau, me mouiller, passer sur l'autre rive, sois celui qui me guide, qui me tient la main pour franchir le gué.
Seigneur, si des gens me rappellent sur la rive en arrière, fais que ton appel pour aller de l'avant, pour me mouiller soit plus fort que leurs voix.
Seigneur, je te recommande aussi tous ceux et celles qui sont en démarche pour être baptiséEs à Pâques.
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