lundi 11 avril 2011
Notre système judiciaire est basé sur la présomption d'innocence. Nous enregistrons un plaidoyer de culpabilité ou bien c'est le juge qui nous en coiffe. Les deux textes bibliques du jour font référence à une accusation facile de deux femmes dites pécheresses. Les deux vieillards avec la riche et belle Suzanne, la femme adultère qu'on amène à Jésus nous montrent la méchanceté de l'homme. Passions assouvies pour les hommes mais accusations pour les femmes. Plaisirs inavoués pour le mâle et opprobre publique pour la femme. FACILE D'ACCUSER. Relisons nos vies visibles et invisibles et trouvons les fautes cachées, les accusations erronées, les inculpations hypocrites, les charges macho.
Heureusement, Daniel et Jésus vont confondre les pécheurs. Ni l'un ni l'autre ne feront l'éloge de l'imprudence ou de l'adultère connus, vécus ; ils regarderont le cœur des accuséEs et des accusateurs, des accusatrices, ils chercheront à découvrir la lumière qui apportera la paix. "Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus." (Jn 8, 11)
(Lire les textes en Dn 13,1-9.15-17.19-30.33-62 ; Jn 8, 1-11 ; http://www.aelf.org/office-messe, 11 avril)Seigneur, accuséE ou accusateur/TRICE, je ne suis pas moi-même parce que j'oublie de te suivre dans ta vérité, dans ta vie, remets-moi sur le droit chemin.
Seigneur, quand je serai tentéE de pointer le doigt vers l'autre pour l'accuser, rappelle-moi que les autres doigts pointent vers moi.
Seigneur, si ma langue a l'accusation facile, donne-moi la sagesse et la force de regarder ma vie avant d'accuser.
Seigneur, tu es venu m'apprendre la justice, l'amour, donne-moi de savoir les vivre, de les augmenter lors des conflits que je vivrai.
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