CITOYENNETÉ

vendredi 4 novembre 2016

On se promène partout dans le monde avec une preuve de sa citoyenneté, le passeport émis par le pays qui nous a vus naître. Paul, aujourd'hui, devient nostalgique : "je le redis en pleurant : beaucoup de gens se conduisent en ennemis de la croix du Christ." Et il faut bien le redire, encore aujourd'hui, après des siècles d'annonce de l'Évangile.

Notre nature humaine reprend vite ses droits naturels malgré nos efforts pour vivre saintement, selon la parole de Dieu. "Leur dieu, c’est leur ventre, et ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte ; ils ne pensent qu’aux choses de la terre", nous dira saint Paul, comme aux Philippiens. Une manière de dire que nos regards sont fixés sur nous et non vers Dieu. Il poursuit en ajoutant : "Mais nous, nous avons notre CITOYENNETÉ dans les cieux ; d’où nous attendons comme sauveur le Seigneur Jésus Christ." C'est là notre espérance, c'est là notre idéal, c'est là notre salut. Notre corps deviendra "un corps glorieux", dira saint Paul.

Je continue à vivre selon ma foi en Jésus Sauveur. Comme Paul me le demande "vous, ma joie et ma couronne, tenez bon dans le Seigneur, mes bien-aimés".

(Lire le texte en Ph 3,17 – 4,1 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 4 novembre 2016)



 





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