OUVRIR LA PORTE

mardi 15 novembre 2016

Laodicée, Sardes sont des régions que nous ne connaissons même pas de nos jours. Jean, chacune par un Ange qui lui est destiné, les apostrophe pour modifier leur conduite mauvaise. N'oublions pas qu'il faut se conserver "pur" afin d'accueillir le Dieu qui viendra à la fin des temps.

On a souvent, dans ce passage des oppositions marquantes : "Je connais ta conduite, je sais que ton nom est celui d’un vivant, mais tu es mort." Plus loin : "À Sardes, pourtant, tu en as qui n’ont pas sali leurs vêtements ; habillés de blanc, ils marcheront avec moi, car ils en sont dignes." Dans l'autre ville, Laodicée, c'est le même objet : "Je connais tes actions, je sais que tu n’es ni froid ni brûlant – mieux vaudrait que tu sois ou froid ou brûlant. Aussi, puisque tu es tiède – ni brûlant ni froid – je vais te vomir de ma bouche." Plus loin : "Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi."

Dieu est celui qui pardonne, qui oublie, qui voit à l'intérieur. Par-delà mes erreurs il s'invite dans le tréfonds de bonté que je garde trop souvent cachée, comme gêné. Ma prière me fait revenir vers lui en OUVRANT ma PORTE.

(Lire le texte en Ap 3, 1-6.14-22 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 15 novembre 2016)





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