LE FEU

mercredi 13 avril 2011

Certains jours, les textes liturgiques deviennent opaques et ils semblent sortir tout droit de la fiction ou du roman à l'eau de rose. Il y a eu bien sûr la réelle persécution du roi Nabuchodonosor contre tous ceux qui n'adoreraient pas sa majesté ; il y a eu aussi les incessants pièges tendus à Jésus par les Pharisiens et les autres purs de la Loi. Cependant, en allant plus loin, en passant la frontière des mots on pourrait retenir des deux lectures, deux ou trois messages importants en ce temps de Carême. D'abord, en lisant le récit de Daniel, savoir qu'en acceptant de s'engager pour Dieu, rien ne nous arrivera…les Psaumes ont repris cette image en disant que Dieu nous protège sous son aile ; que rien ne pourra nous manquer ; que sa main droite nous sauve… Le feu qui environne les 3 jeunes gens ne leur fait aucun mal. Deuxièmement, dans la lecture évangélique, on se promène entre deux langages, un céleste, un terrestre. Quoi comprendre ? Avec Jésus pour chef, nous sommes Fils du Père, nous sommes aussi fils d'Abraham ; avec Jésus qui leur dit : "Si Dieu était votre Père, vous m'aimeriez, car moi, c'est de Dieu que je suis sorti et que je viens", nous serions certainEs de notre action apostolique. (Lire les textes dans http://www.aelf.org/office-messe, 13 avril)

JE PRIE
Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères :
R/ À toi, louange et gloire éternellement !
Béni soit le nom très saint de ta gloire :
R/
Béni sois-tu dans ton saint temple de gloire :
R/
Béni sois-tu sur le trône de ton règne :
R/ 
Béni sois-tu, toi qui sondes les abîmes :
R/
Toi qui sièges au-dessus des Kéroubim :
R/
Béni sois-tu au firmament, dans le ciel :
R/





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