jeudi 8 décembre 2016
Dans notre chemin de préparatifs pour Noël, dans ce temps de l'Avent, il y a une pause, la fête de notre Mère, l'IMMACULÉE CONCEPTION. Une belle rose blanche que l'on contemple à partir d'un texte premier, la Genèse.
Adam et Ève, nouveau-nés issus de la main de Dieu sont là dans ce paradis de bonheur ; le tentateur leur fera manger du fruit qui, disait-il, leur ouvrirait les yeux. Dieu se plaît dans sa création, il s'y promène et il cherche ses créatures. Adam répond à son appel : "J’ai entendu ta voix dans le jardin, j’ai pris peur parce que je suis nu, et je me suis caché." Ma mère sait qui je suis, elle m'a formé-e, elle m'a vu nu-e, sans artifices pour masquer mes défauts, mes désirs cachés, mes désirs de grandeur… Dieu créateur était, est MA MÈRE. Dieu ne peut pas me voir lui préférer qui que ce soit, quoi que ce soit, il dit : "Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance." Et Ève est devenue MA MÈRE, "la vivante, parce qu’elle fut la mère de tous les vivants".
En ce jour de fête, je prends ma plus belle voix pour chanter CELLE qui est MA MÈRE. Elle m'a vu nu-e, elle me connaît plus que je ne me connais mais elle a besoin que je lui dise ce qu'elle doit embrasser de son amour maternel.
(Lire le texte en Gn 3, 9-15.20 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 8 décembre 2016)fin article - 2287 affichages depuis le 8 Dec 2016