mercredi 18 janvier 2017
Rencontrer quelqu'un-e, l'appeler par son nom, reconnaître une personne en la nommant c'est ce dont rêve toute personne en relations humaines ou en vie politique. On serre des mains, on se sourit, on se tape le dos amicalement mais on n'arrive pas à dire le nom, quel désarroi !
La lettre aux Hébreux nous présente, en ce jour, un homme, Melkisédek…"D’abord, Melkisédek porte un nom qui veut dire « roi de justice » ; ensuite, il est roi de Salem, c’est-à-dire roi « de paix »." Abraham l'avait rencontré lors de ses conquêtes. Il avait été béni par le roi à qui il avait remis "le dixième de tout ce qu’il avait pris". Depuis bien longtemps on avait la notion de la dîme. IL PORTE UN NOM et pourtant l'Écriture dit : "à son sujet on ne parle ni de père ni de mère, ni d’ancêtres, ni d’un commencement d’existence ni d’une fin de vie." L'auteur ajoute que cela lui fait penser au Fils de Dieu, à Jésus. C'est lui qui est devenu grand prêtre, entendons celui qui est notre responsable, notre chargé d'affaires : "il devient prêtre, non pas selon une exigence légale de filiation humaine, mais par la puissance d’une vie indestructible".
Je suis, tu es, il-elle est, chacun-e on porte un nom que Dieu connaît, que Dieu aime. Ce nom est aussi porteur d'une mission chrétienne car je suis baptisé-e. Cela me fait aussi ressembler au Fils de Dieu !
(Lire le texte en He 7, 1-3.15-17 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 18 janvier 2017)fin article - 2198 affichages depuis le 17 Jan 2017