jeudi 30 mars 2017
Après ces trois journées de joie, d'espérance et de gratification, nous revenons à des situations pénibles puisées dans l'Exode, le livre qui raconte la sortie d'Égypte et la vie au désert, durant 40 ans. Cela nous indique aussi une valeur importante de la vie humaine… la référence à Dieu.
Moïse est sur la montagne à converser avec Dieu. Le peuple s'impatiente ; comme en Égypte, il aimerait voir son Dieu, un dieu présent, visible à côté de lui, il demande à faire réaliser une image de Dieu, son Dieu. Dieu dit à Moïse : "Ils se sont fait un veau en métal fondu et se sont prosternés devant lui. Ils lui ont offert des sacrifices en proclamant : Israël, voici tes dieux, qui t’ont fait monter du pays d’Égypte." Et il continue : "Maintenant, LAISSE-MOI FAIRE ; ma colère va s’enflammer contre eux et je vais les exterminer !" Moïse, pour calmer la colère divine, lui rappellera tout ce qu'il a fait pour ce peuple, son peuple ! "Souviens-toi de tes serviteurs, Abraham, Isaac et Israël, à qui tu as juré par toi-même : Je multiplierai votre descendance".
Je sais qui je suis, je connais mes égarements, je me fais parfois des faux dieux… Dieu pourrait aussi dire sur moi sa malédiction, sa colère… Mais son "LAISSE-MOI FAIRE" est une expression de sa bonté, de sa miséricorde, de son affection. Je me tourne vers Lui.
(Lire le texte en Ex 32, 7-14 ou aller à http://www.aelf.org, 30 mars 2017)
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