lundi 18 septembre 2017
Imaginez Paul qui dit à Timothée de "faire des demandes, des prières, des intercessions et des actions de grâce pour tous les hommes, pour les chefs d’État et tous ceux qui exercent l’autorité". On se rebifferait bien vite, dans certains secteurs, au nom de la neutralité de l'État !
Pourtant, on devrait y penser un peu aujourd'hui. Ces chefs, ces autorités, ces responsables, ces gens 'à la tête' de nos organisations, de nos pays, de nos groupes, ils en sont un peu l'âme. Paul le dit d'ailleurs en ajoutant, après sa demande de prières : "afin que nous puissions mener notre vie dans la tranquillité et le calme, en toute piété et dignité." Et ça se comprend facilement. Un chef, ça dirige, ça oriente, ça résume, ça relance les discussions, ça propose des solutions, etc. Alors le groupe avance, il travaille dans le calme. Souvenez-vous de certaines assemblées soudoyées par des agitateurs… souvenez-vous des rencontres calmes menées par un chef maître de lui-même, souvenez-vous des tribuns qui souvent font perdre le nord… Oui, ça vaut la peine de penser à prier pour nos chefs, à tous les niveaux… et on pourrait aussi penser aux chefs des autres contrées, du voisinage… Notre paix sociale en dépend.
Aujourd'hui, je prends au sérieux le conseil de Paul : "Je voudrais donc qu’en tout lieu les hommes prient en élevant les mains, saintement, sans colère ni dispute."
(Lire le texte en 1 Tm 2, 1-8 ou aller à http://www.aelf.org, 18 septembre 2017)
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