MOI QUI VOUDRAIS FAIRE LE BIEN

vendredi 27 octobre 2017

Les propos que tient Paul aux Romains sont à la fois pour nous et à la fois opposés à notre culte de la bonne forme physique, à notre culte de la beauté de notre corps.

De fait, Paul sent en lui des tendances vers les biens spirituels, les biens d'En-Haut, ceux venant de Dieu mais il ressent énormément aussi les tendances de son corps charnel, ses instincts, ses mauvaises habitudes, etc. "Qui donc me délivrera de ce corps qui m’entraîne à la mort ?", voilà comment il terminera cette courte lecture. Oui, Paul et nous, nous sentons bien "l’être de chair que" nous sommes. J'aurais presque le goût d'ajouter, et c'est tant mieux ainsi ! C'est l'occasion de vivre notre besoin de Dieu. "Je ne fais pas le bien que je voudrais, mais je commets le mal que je ne voudrais pas. Si je fais le mal que je ne voudrais pas, alors ce n’est plus moi qui agis ainsi, mais c’est le péché, lui qui habite en moi". Il continue : "je découvre une autre loi, qui combat contre la loi que suit ma raison et me rend prisonnier de la loi du péché présente dans mon corps." Voilà notre continuel combat, voilà le continuel dilemme qui nous habite, voilà la raison de nos tergiversations devant des actes à poser… "MOI QUI VOUDRAIS FAIRE LE BIEN".

Je prends un moment pour vivre, attentif-attentive, à ces forces de mort qui veulent combattre les forces de vie. Je sais que mon Sauveur est avec moi et comme le dira Paul : "grâce soit rendue à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur."

(Lire le texte en Rm 7, 18-25 ou aller à http://www.aelf.org, 27 octobre 2017)



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