samedi 25 novembre 2017
On sait que L'AMBITION perd son maître, selon le dicton populaire. La repentance, le bon jugement font souvent que cette AMBITION redevient plus simple.
Nous le lisons aujourd'hui avec une démarche d'Antiocos. Il veut toujours plus d'or, il a soif de victoires, il aime guerroyer, conquérir. Jusque-là, nous pourrions lui ressembler : posséder, conquérir, agrandir nos biens et propriétés. C'est une démarche valable si et seulement si elle respecte les autres. Peu à peu ses défaites s'accumulent, ses conquêtes deviennent des échecs, ses victoires, de déroutes : "Lorsqu’il se rendit compte qu’il allait mourir, il appela tous ses amis et leur dit : Le sommeil s’est éloigné de mes yeux ; l’inquiétude accable mon cœur, et je me dis : À quelle profonde détresse en suis-je arrivé ? Dans quel abîme suis-je plongé maintenant ?" L'AMBITION l'avait fait autre et il ne voyait plus.
Comme Antiocos, je dois voir que mon ambition peut écraser les autres et avec lui je me repens, je demande pardon, je change ma vie : "Mais maintenant je me rappelle le mal que j’ai fait à Jérusalem : (…) j’ai fait exterminer les habitants de la Judée sans aucun motif. Je reconnais que tous mes malheurs viennent de là, et voici que je meurs dans un profond chagrin."
(Lire le texte en 1 M 6, 1-13 ou aller à http://www.aelf.org, 25 novembre 2017)fin article - 1804 affichages depuis le 25 Nov 2017