DÉSEMPARÉES et ABATTUES

samedi 9 décembre 2017

Aujourd'hui, le psychologue, le psychiatre viennent de se réveiller en Jésus. Il voit les foules qui le suivent des jours durant. Elles boivent ses paroles, admirent ses guérisons, s'étonnent même de ses rencontres avec les lépreux, les pécheurs et pécheresses. Mais Jésus pénètre dans le cœur de chacun-e pour le transformer. "Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant l’Évangile du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité". Sa mission de Messie, il la remplit bien, il y va avec entrain… jusqu'à la mort. Toutefois il voit bien que les gens sont inquiets : "Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient DÉSEMPARÉES ET ABATTUES comme des brebis sans berger." Les foules entendent, veulent changer de comportement, mais… elles en ont vu d'autres messies apparaître sur leur territoire… Que faire ? Mais Jésus ne peut attendre longtemps, sa présence est de courte durée : "Alors Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d’expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité." Et on comprend aussi sa restriction : "Allez vers les brebis perdues de la maison d’Israël." Il faut se rendre à l'évidence, même nous, nous ne pouvons pas faire tout le bien possible !

Face à Jésus, j'accepte ma mission. Les DÉSEMPARÉ-E-S, les ABATTU-E-S, ça existe encore aujourd'hui. Je suis là pour leur apporter la consolation du Seigneur Jésus. Oui, il vient !

(Lire le texte en Mt 9,35 – 10, 1.5.6-8 ou aller à http://www.aelf.org, 9 décembre 2017)



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