dimanche 10 juin 2018
Entre les vrombissements de la F1, les suites du G7 et toutes mes autres activités, Jésus vient me présenter sa famille. En fait ce sont des membres de sa parenté qui vont le chercher car ils veulent le faire manger… il est tellement occupé : "Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : Il a perdu la tête." Ce n'est jamais facile d'avoir un "original" dans sa famille !
En plus, voilà que les scribes et des chefs religieux lui disent qu'il est, lui Jésus, possédé du démon ! "C’est par le chef des démons qu’il expulse les démons." Jésus leur rétorque qu'on ne peut pas diviser le démon, il ne se combat pas lui-même, il est le mal. C'est alors qu'arrive cette phrase : "si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, il n’aura jamais de pardon." Les auteurs, les exégètes, les savants tentent d'expliquer ce non-pardon… souvent on nous parle du désespoir. Mais passons, car cette référence à sa famille, à la famille de Dieu, son Père, est bien plus importante : "Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de Dieu,"
C'est là ma prière, ma méditation de ce jour, être dans la famille, revenir dans la famille, rester dans la famille, vivre dans la famille… Je récite le Notre Père en faisant attention à cette demande : "QUE TA VOLONTÉ SOIT FAITE SUR LA TERRE COMME AU CIEL."
(Lire le texte en Mc 3, 20-35 ou aller à https://www.aelf.org, 10e dimanche du T.O., (B) 10 juin 2018)
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