jeudi 15 novembre 2018
La curiosité est une façon d'apprendre et on l'apprécie chez l'enfant, tant et aussi longtemps, que cela ne nuit pas à l'intégrité de la maison et/ou de sa personne. Il aime la couleur, il va trouver ces jolis sachets de lavage ; il veut connaître, alors il démolit les objets et reste incapable de les replacer… Et l'adolescentE qui se place dans des situations cocasses pour connaître l'amour, la sexualité, sa réputation. Jésus nous parce de cela : "La venue du règne de Dieu n’est pas observable. On ne dira pas : “Voilà, il est ici !” ou bien : “Il est là".
Évidemment que ce Royaume, ce Règne de Dieu, semble bien loin des préoccupations de nos contemporainEs. C'est déjà annoncé par Jésus : "Des jours viendront où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l’homme, et vous ne le verrez pas." Le présent, l'immédiat, le concret, l'argent, le bien-être, voilà ce qui intéresse le monde. La philosophie, les concepts (surtout religieux), seront pour d'autres jours. Mais la curiosité est forte, on aimerait bien savoir, on rit (jaune) face aux pratiquantEs, on s'en moque même pour percer le secret de ce qui se passe là-dedans… Le Règne de Dieu, le Royaume est ici, il est là… le Fils de l'Homme nous accompagne… c'est lui que je dois voir, c'est lui que je dois rencontrer pour satisfaire ma curiosité.
(Lire le texte en Lc 17, 20-25 ou aller à https://www.aelf.org, 15 novembre 2018)
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