jeudi 3 janvier 2019
Combien de fois nous pensons savoir, nous disons connaître, nous affirmons en érudit. Tour cela est camouflage de notre ignorance, de notre peu de connaissance. Rester soi est souvent difficile dans une société où la compétition règne.
Jean le Baptiste pourrait nous étonner. Il voit Jésus venir au Jourdain et il dit : "L’homme qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était." Puis il continue : "Et moi, je ne le connaissais pas mais, si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté à Israël." Il vient de voir son cousin, il sait que cet homme a une mission car il l'a déjà nommé l'AGNEAU DE DIEU, dans la grande tradition des prophètes de l'Ancien testament. Lui, Jean, est attentif aux signes de Dieu : "Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint." Et l'Esprit est venu, car nous connaissons l'Évangile de cette rencontre au Jourdain… la voix du Père, l'Esprit sous la forme d'une colombe ! Cet extrait se termine ainsi et c'est Jean le Baptiste qui le dit, avec nous : "Moi, J’AI VU, et je rends témoignage : c’est lui le Fils de Dieu."
Et pourquoi ce ne serait pas ma prière aujourd'hui ? Savoir dire que je le connais, lui, le Fils de Dieu, Jésus, parce que ses signes de salut, de tendresse, de bonté inondent ma vie… oui J'AI VU !
(Lire le texte en Jn 1, 29-34 ou aller à https://www.aelf.org, 3 janvier 2019)
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