UNE MÉMOIRE QUI OUBLIE

mardi 22 janvier 2019

Certaines gens ont la mémoire courte, certaines autres ont la mémoire longue ; des maladies font que trop souvent, des gens ne se souviennent plus de rien, ni des visages, ni des lieux, ni des faits. Pour le peuple juif qui apprenait par coeur la Bible en se balançant le corps, l'épisode évangélique du jour est étonnant.

Si vous vous êtes acheté une cuisinière, ces années-ci, il y a maintenant un cycle "sabbat" pour satisfaire aux préceptes de la loi religieuse juive. Justement Jésus et ses apôtres sont pris dans les arcanes de la loi. Ils ont faim et en passant "à travers les champs de blé, […] ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis". Mais la loi ne le permet pas ! Jésus leur sert alors une leçon d'histoire, réveillant les synapses éteints de leur mémoire : "Au temps du grand prêtre Abiatar, il [David] entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de l’offrande que nul n’a le droit de manger, sinon les prêtres, et il en donna aussi à ceux qui l’accompagnaient." Cette faute est combien plus grande par rapport aux épis arrachés ! Puis il termine par cette courte sentence qui nous sert, bien souvent : "Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat." Moi aussi ma mémoire me fait oublier certains passages de la Bonne Nouvelle et me rappelle certains autres selon que je veux condamner une personne ou justifier mes actions.

Que ma prière d'aujourd'hui soit pour savoir lire la Bonne Nouvelle en entier, savoir me rappeler ses enseignements, savoir les appliquer selon les situations et toujours chercher à reproduire Jésus dans ma vie.

(Lire le texte en Mc 2, 23-28 ou aller à https://www.aelf.org, 22 janvier 2019)




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