vendredi 8 février 2019
On le sait, le(LA) QuébécoisE, sont des gens de parlure, comme dit le poète. On aime parler pour dire, se dire, dire des riens, rire de ses dires et se moquer de l'autre qui a mal dit. Parler, c'est engageant et on en a un exemple dans le texte évangélique de ce jour.
Jean le Baptiste avait parlé à Hérode de sa liaison avec Hérodiade. On le sait, cela l'a conduit à être décapité, lors d'une fête anniversaire. Hérode, ébloui par la danse de la fille de son épouse : "il lui fit ce serment : Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c’est la moitié de mon royaume." Elle en réfère à sa maman qui lui propose de demander la tête de Jean Baptiste. Oui, il parle trop cet homme, Jean Baptiste prépare le chemin du Seigneur, il rappelle la vérité, la droiture de vie. Hérode, de même, se fait prendre à ses paroles et devant les invités réunis, il accepte de faire le mal, il va faire décapiter Jean. La parole, ça engage, ça lie pour vrai… vraiment dirons-nous ? Quand on entend les belles promesses de certaines personnes publiques, certains couples qui se sont engagés jusqu'à la mort, certainEs autres qui disent avoir tout misé sur Jésus et qui l'oublient…
Je prie, aujourd'hui pour que ma parole me colle vraiment à la peau ; je prie pour que la Parole me tienne droitE sur la voie de la fraternité, de la tendresse, de l'amour. Qu'elle soit lumière de ma vie.
(Lire le texte en 6, 14-29 ou aller à https://www.aelf.org, 8 février 2019)fin article - 1432 affichages depuis le 8 Feb 2019