vendredi 26 avril 2019
Être là à rien faire, ça se peut ? Oui, si on est épuiséE, malade, en convalescence. Le meilleur moyen de tuer quelqu'un c'est de le laisser là, isolé, sans rien faire. Et quand on a un grand chagrin, ne rien faire est encore pire.
Voilà pourquoi, suivant la décision de Pierre, ils partent à la pêche : "ll y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples." Ils partent faire le métier qu'ils connaissent, qu'ils aiment… en parlant sûrement de ce qui s'était passé… quelques jours auparavant. On ne dit rien de leur était d'âme… déçus ? choqués ? sans espoir ? Au matin, après une nuit doublement blanche (sans dormir, sans poissons), un homme sur la rive leur propose de mieux faire : "Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons." Jean reconnaîtra Jésus, le Seigneur qui est là, qui vient de leur parler. Ils tirent le filet et Jésus qui a préparé un feu leur dit : "Venez manger."
S'OCCUPER avec Jésus, travailler avec lui, c'est se dépouiller de soi, de ses idées, de ses manières et suivre les siennes… jetez le filet à droite ! C'est aussi prendre le temps de le reconnaître, d'entendre sa voix parmi tous les bruits, parmi toutes les images médiatiques. C'est aussi manger avec lui dans son Eucharistie.
(Lire le texte en Jn 21, 1-14 ou aller à https://www.aelf.org, 26 avril 2019)
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