mercredi 16 octobre 2019
Quand on est poussé aux frontières du possible, on a plein de propos qui semblent venir de notre épuisement ou qui sont des mesures de l'incapacité des autres à changer, à vouloir ne pas comprendre. Jésus, l'homme parfait, le Fils de Dieu, pourrait nous le dire.
Il est avec les pharisiens et il leur dit qu'ils sont malheureux : "Quel malheur pour vous, pharisiens, (…) vous passez à côté du jugement et de l’amour de Dieu.", et encore : "…parce que vous aimez le premier siège dans les synagogues," et encore : "…parce que vous êtes comme ces tombeaux qu’on ne voit pas."
Jésus n'aime pas les faux fuyants, les détours qui semblent des lignes droites, les supercheries ; il veut des personnes vraies. Jésus répond aussi à ce docteur de la loi qui se dit insulté : "Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux d’un seul doigt." Tout cela est dit pour nous aussi car nous avons des attitudes qui voisinent parfois celles de ces pharisiens, des docteurs de la loi… Jésus aurait-il à me dire tous ces "malheureux " ?
Aujourd'hui, je vois ma conduite dans la lumière de l'Évangile, je m'interroge sur mon orientation vers Dieu, sur mon amour du prochain, sur la simplicité de mes actes. Jésus veut que je reste simple et vraiE.
(Lire le texte en Lc 11, 42-46 ou aller à https://www.aelf.org, 16 octobre 2019)
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