dimanche 27 octobre 2019
Attention ! si vous prononcez cette phrase et celle qui suit dans l'évangile de ce jour, sans avoir un peu honte, vous feriez bien de lire tout le texte.
Jésus nous raconte l'histoire de 2 hommes religieux de son temps : un pharisien, un publicain. On la connaît toutes et tous cette parabole. Le pharisien est là devant, dans le temple, il clame bien haut et fort toutes ses bonnes dévotions, ses bonnes actions. À l'arrière, bien loin, près de la porte, écrasé par terre, voici le publicain qui ne cesse de répéter : "Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !" On sait aussi la suite, le premier, le pharisien est redescendu chez lui, encore pécheur tandis que l'autre, le publicain, est devenu juste.
Mais moi ? lequel des deux personnages m'habite ? Certains jours, j'aime bien dire que je suis unE bonNE disciple de Jésus, je lis l'Évangile, je vais à l'église, je partage l'Eucharistie, je prie souvent, je donne un peu d'argent aux pauvres, j'aide mon prochain… mais me reconnaître pécheresse, pécheur ? Pourtant, c'est là que Dieu m'inonde de sa miséricorde, de sa compassion, de sa tendresse. J'ai bien à apprendre en lisant et relisant cette page d'Évangile. Je sais ce que je suis, c'est bon ! mais c'est avec la grâce de Dieu. Je sais aussi combien je porte de fausses images de moi, combien dans mon péché je me fais trop grandE, je sais que Dieu me pardonnera. Avec le publicain, je me tiens à distance et j'ose lever les yeux vers le ciel, vers mon Père qui m'attend et qui m'aime.
(Lire le texte en Lc 18, 9-14 ou aller à https://www.aelf.org, 30e dimanche, année C, 27 octobre 2019)
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