jeudi 13 février 2020
On disait parfois qu'une personne était "née pour un petit pain", désignant ainsi quelqu'un qui avait tout pour ne pas réussir. Voilà l'histoire de cette femme qui aborde Jésus aujourd'hui. Elle "était païenne, syro-phénicienne de naissance". Une femme, une maman, une païenne, avec sa fille possédée d'un démon.
Jésus a toute une attitude avec elle, une façon de la rabrouer qui nous semble bien dure aujourd'hui, dans notre contrée : "elle lui demandait d’expulser le démon hors de sa fille. Il lui disait : Laisse d’abord les enfants se rassasier, car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens." La Mission du Messie c'est de sauver les enfants d'Israël, pas les païens ! Elle comprend, cette femme, cette maman que c'est non pour la guérison. Son amour maternel la pousse à oser parler encore : "Seigneur, les petits chiens, sous la table, mangent bien les miettes des petits enfants !" Toute une observation, toute une affection pour sa fille ! Cela lui vaudra la guérison de sa fille, l'expulsion du démon : "À cause de cette parole, va : le démon est sorti de ta fille."
Un bel exemple pour ma vie de foi ; la prière, j'en fais, j'en compose, je demande souvent mais sans trop de conviction, sans amour vrai comme cette maman. Et puis, disons-le, sans trop d'espérance même, un peu comme par tradition, parce qu'on me le demande. Seigneur, quand je te prie, que ce soit comme cette MAMAN DÉCIDÉE.
(Lire le texte en Mc 7, 24-30 ou aller à https://www.aelf.org, 13 février 2020)
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