mardi 24 mars 2020
Nous aimons la rapidité, les conclusions vite obtenues, les changements quasi instantanés. Pourquoi ? parce que les temps modernes nous ont apporté plein de sensations fortes avec les réseaux sociaux, les caméras digitales, la télé, tut ce qui arrive, on le sait la seconde suivante, etc…
Dans l'histoire on prenait plus de temps pour arriver à des résultats. Des guerres, des épidémies, des constructions (cathédrales) duraient et duraient. Jésus voit ce paralytique près de la piscine : "à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans." Imaginez la foule ! Cet homme attend que quelqu'un l'aide à se plonger dans l'eau quand elle est agitée : "Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi." Jésus luit dit de prendre son brancard ; c'est ce qu'il fait et il marche ! "Et AUSSITÔT l’homme fut guéri".
C'est cette même confiance que j'apporte au Seigneur aujourd'hui ; je suis malade, le monde est malade ; j'ai besoin de revenir à Jésus, le monde doit retrouver son Seigneur et Maître… il me dit de me lever, de laisser là les brancards qui me tiennent à terre… je le fais AUSSITÔT.
(Lire le texte en Jn 5, 1-16 ou aller à https://www.aelf.org/, 24 mars 2020)
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