jeudi 30 juillet 2020
Tiens, on revient à une image donnée dimanche dernier, celle des pêcheurs qui trient le fruit de leurs efforts. C’est une image que nous voyons à la télévision lorsqu’on nous présente la vie sur les chalutiers qui pêchent dans nos eaux. Le filet ramasse toutes sortes d’objets : des poissons, des crustacés, des débris aussi. Il remonte cela sur le bateau et on se presse de partager : « on s’assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien. » Et Jésus d’ajouter : « Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges sortiront pour séparer les méchants du milieu des justes. » Cela faisait suite à la parabole de l’ivraie qui poussait avec le bon grain. C’est l’image de ma vie, de toute vie. Mes parents m’ont appris les bonnes manières, comment vivre en société, savoir dire s’il-vous-plaît, merci… les bons poissons, le bon grain. Mais ma liberté me fait choisir d’autres avenues qui provoquent souvent la division, les inimitiés, les querelles. La Parole (bon grain) pousse aussi avec l’ivraie, (le courant du faire comme tout le monde) … et moi ? C’est encore Jésus qui me demande, comme à ses disciples : « Avez-vous compris tout cela ? Ils lui répondent : « Oui ». »
Aujourd’hui, Jésus me redit cette même question et je ne sais pas encore si je lui répondrai OUI, moi aussi. Il y a tant d’ennemis qui se partagent ma volonté, mon désir de faire le bien, d’imiter Jésus ! JE ramasse, JE rejette !
(Lire le texte en Mt 13, 47-53 ou aller à https://www.aelf.org/, 30 juillet 2020)
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