LÀ AUSSI SERA MON SERVITEUR

samedi 26 septembre 2020

Au Canada, l'Église rappelle le souvenir des ces personnes, prêtres et laïcs, qui ont donné leur vie en apportant le message de Jésus aux Premières Nations. Saluons leur courage à traverser l'océan pour venir parler du Royaume des cieux et aux colons défricheurs, fondateurs et aux autochtones présents sur le territoire.

L'évangile du jour parle de semence, du grain de blé. Ces comparaisons tirées de la vie de la nature abondent dans la Parole de Dieu. Elles sont des faits vécus par les personnes d'alors, comme des balises qui servent à guider leur foi. Pour nous, filles et fils de la ville, de la banlieue, on a bien quelques notions d'embellissement de nos plates-bandes, des quelques potagers difficilement disputés aux mauvaises herbes, à une terre rapportée. Mais Jésus nous le dit : "si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit." Ça, on l'a compris avec les graines qu'on a semées et qui ont germé, donné des fleurs, des légumes, des herbes pour cuisiner. Ainsi pour nous, il faut mourir à nous-même, laisser la terre de Jésus enrichir notre disparition pour revivre en lui : "Qui aime sa Vie la perd, qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle. Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, LÀ AUSSI SERA MON SERVITEUR." Mourir pour vivre… un paradoxe, mais avec Jésus on n'en est pas au premier ! La vie surgira de sa mort.

En pensant à ces premiers prêtres et laïcs qui ont donné leur vie pour faire vivre Jésus chez-nous, je prie pour savoir laisser la terre faire mourir mon blé, ma vie, afin que Jésus paraisse enfin à travers cette mort à moi-même.

(Lire le texte en Jn 12, 24-26 ou aller à https://www.aelf.org/2020-09-26/canada/messe, 26 septembre 2020)





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